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VIVRE ET TRAVAILLER À LUCÉRAM- VIURE E TRABALHAR A LUCERAM
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VIVRE ET TRAVAILLER À LUCÉRAM- VIURE E TRABALHAR A LUCERAM
  • Liste Vivre et Travailler à Lucéram- Peïra Cava- Viure e Trabalhar a Luceram- Peira Cava (ViTAL) ~~~Pays des Paillons (Alpes-Maritimes)- País dai Palhons (Alps Maritimes)~~~Municipales 23 et 30 mars 2014 avec Bernard Fruchier~~~
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16 février 2014

LES LEÇONS DES INTEMPÉRIES DANS LES VALLÉES DU PAILLON ET AU-DELÀ- LAI LEIÇONS DEI TEMPÈRIS DINS LAI VALAIAS DE PALHON E ENDELAI

LES LEÇONS DES INTEMPÉRIES DANS LES VALLÉES DU PAILLON ET AU-DELÀ

 

Article 1 : il n'y aura pas plus de leçons des intempéries actuelles que de celles des années passées.

Article 2 : Cette absence de leçons de l'histoire est la conséquence de plusieurs facteurs.

- Notre époque, vouée au jeunisme, croit avoir tout inventé et refuse d'étudier les événements passés, surtout pour en tirer des leçons .

- Au niveau régional et départemental, les politiciens locaux font confiance à des ingénieurs aussi ignorants que prétentieux et venus d'ailleurs qui ne se doutent même pas qu'il y a eu avant eux des ingénieurs piémontais, puis français, qui ont endigué nos fleuves et récupéré des terrains pour l'agriculture vivrière. Ils ignorent de même tout de l'urbanisme niçard d'avant 1860 et le « Consiglio d'Ornato » n'a aucun sens pour eux. Ils ne veulent rien savoir non plus des documents de nos divers fonds d'archives qui listent les catastrophes naturelles, cherchent à analyser leurs causes et proposent des remèdes.

- Une population nouvelle, attirée en Provence par le seul soleil, a exigé d'être logée selon un modèle pavillonnaire étranger à nos traditions et dévoreur d'espace, contribuant ainsi à la fois au bétonnage et à la déprise agricole.

- La politique hégémonique de Nice, qui aboutira à la métropole, vise uniquement des intérêts capitalistes financiers et non le bien-être des populations. Son besoin de « lebensraum » (= espace vital) la pousse à persuader les communes du Moyen-Pays de leur « fonction d'accueil » autrement dit d'accepter de devenir le grand dortoir de Nice. Ce faisant, elle fait monter le prix des terrains, empêchant toute reprise agricole et forestière, ce qui aboutit à un mitage environnemental entraînant des inconvénients de plus en plus nombreux :

* les vallées des Paillons abritent une population qui se rend à son travail éloigné par une pénétrante construite dans le lit du Paillon et qui doit, par prudence, être fermée à la moindre crue, d'où bouchons, retards et perte économique ;

* le manque d'entretien des campagnes a entraîné de grands incendies qui, à leur tour, ont diminué de façon importante les capacités de rétention en eau de nos sols (déjà mises à mal par le bétonnage) ; donc, réchauffement aidant, les crues devraient devenir plus fréquentes ;

* ces incendies sont appelés à se développer car leur première cause est la déprise agricole ; or notre relief accidenté ne permet pas de développer partout l'habitat pavillonnaire (avec piscine!) dont rêvent nos contemporains, sur un modèle anglo-saxon. Lorsque tous les terrains économiquement, techniquement et légalement (= autorisés par les PPR et le PLU) constructibles  auront été bâtis, ils se trouveront entourés de « gerp » morcelé, impossible à cultiver (ainsi qu'à débroussailler car la loi sur le débroussaillement n'est qu'une vaste fumisterie inapplicable dans les conditions locales) et voué aux incendies à répétition (j'en profite pour rappeler 1- qu'en cas d'incendie, il faut mobiliser au minimum un camion pompe par villa, 2- que le mot villa signifie ferme en latin : l'actuel glissement de sens n'est pas innocent!);

* les communes du cours inférieur et moyen du Paillon ont compris la nécessité du débroussaillage des « isclas », mais, au niveau du cours supérieur, le problème est plus complexe à résoudre (l'étroitesse du lit exigeant un débroussaillage manuel) et la fragilité de nos roches marneuses risque d'entraîner d'importants glissements de terrain formant embâcle ; en cas d'inondation, les habitants se retourneront contre les politiques (dont ils ont pourtant sollicité avec insistance l'octroi d'un permis de construire).

Ainsi, lutter contre l'hégémonie de la métropole ce n'est pas seulement défendre nos intérêts locaux, c'est aussi penser à protéger les niçois habitant dans des quartiers inondables (les résidents de Cimiez ne connaissent pas cette menace).

Article 3 : les solutions ne peuvent être que progressives :

- créer plus d'emplois dans les vallées de façon à diminuer les flux de circulation ; favoriser les transports en commun ; créer un organisme qui aide les travailleurs à échanger leurs emplois (plus facile quand ils travaillent dans des administrations);

- encourager la reprise agricole et forestière et, en même temps, décourager l'habitat pavillonnaire tout en incitant ceux qui ont déjà une « villa » à agrandir leur terrain ;

- demander dans chaque commune la réalisation des différents PPR .

 

Je n'ai parlé ici que du Paillon, mais le Var et ses affluents posent le même type de problème, aggravé par la construction des routes en fond de vallée, ce qui a été permis par l'invention de la dynamite. Auparavant, les routes reliaient entre eux des villages construits sur les hauteurs et les nouvelles voies de communication ont hâté l'abandon de ces villages.

Il faut savoir aussi que l'état français lui-même est incapable de se conformer à ses propres règles d'urbanisme (cf. le CADAM) et que tout ce qui est construit dans le lit majeur du Var inférieur sera un jour détruit par une crue plus importante. D'un point de vue financier (car les souffrances des hommes importent peu à ce type de capitalisme) ces destructions seraient une bonne chose car les reconstructions augmenteront le PIB.

 

Le cas de Menton a été bien étudié depuis la catastrophe de 1952 et sa géologie est trop connue pour que le hasard puisse encore servir d'excuse (= idem Ròcabilhera).

 

Au-delà de notre département, les inondations meurtrières du Var (département où ne coule pas le fleuve du même nom!) montrent que nos anciens avaient de bonnes raisons de construire sur les hauteurs. Le midi ne peut plus accepter cet afflux de population nouvelle sans lui faire courir de gros risques. Seul l'habitat collinaire groupé peut protéger des inondations des torrents méditerranéens, comme (sauf exception rarissime) des glissements de terrains.

 

Le problème des inondations – comme celui des incendies – n'est pas seulement naturel, mais aussi et surtout politique. Les choix faits par les édiles sont porteurs de risques qu'il convient de prévenir d'une façon efficace et intelligente ; c'est pourquoi il importe que les PPR ne soient pas le résultat de la seule réflexion sur cartes et plans mais surtout d'un travail sur le terrain. Ce n'est pas gagné d'avance !

 

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16 février 2014

RESPÔSTAS A-N-AQUELS QU'ASSEGÙRON QUE L'AGRICULTURA ES IMPOSSIBLA A LUCERAM

REPONSES A CEUX QUI AFFIRMENT QUE L'AGRICULTURE EST IMPOSSIBLE A LUCERAM

 

- C'est une prédiction auto-réalisatrice : plus on l'affirmera plus cela risquera d'être vrai. L'inverse est plus difficilement vérifiable. Car...

- ...ce défaitisme est un choix dicté par la paresse intellectuelle : nos anciens étaient bien plus volontaires et imaginatifs.

- Sans reprise agricole, la commune est condamnée à des incendies de plus en plus fréquents et importants et à une diminution de la valeur des patrimoines fonciers.

- Le premier PPR (on est en attente du PPRIF) rend déjà beaucoup de terrains inconstructibles : le remembrement, suivi d'une (re)mise en production agricole ou forestière, sera le seul moyen de leur redonner une certaine valeur.

- Dans l'état actuel de morcellement du foncier, il n'y a aucune chance de reprise, sinon dans des campagnes conservées non divisées comme Vilatala ou Camarga de Cathy ou encore le col de l'Orme ou le col des Portes. Mais un remembrement pourrait changer la donne.

- Il ne faut pas oublier que le Code Rural autorise le préfet à contraindre le propriétaire d'une campagne sous-exploitée à la louer ou la vendre à celui qui pourra la mettre en valeur. Si nous ne voulons pas que cela se réalise sous la pression et « à l'insu de notre plein gré », il serait plus que temps de réfléchir à la question et de prendre les devants.

- Autre problème juridique : les successions non effectuées dans un certain délai risquent de rejoindre les « biens sans maître » dont les communes peuvent se rendre propriétaires. Mon projet agricole ne vise donc pas à déposséder les propriétaires mais, au contraire, à conserver, voire à augmenter, la valeur de leur patrimoine.

- On raisonne toujours sur l'oléiculture uniquement pour critiquer les faibles revenus qu'on peut en tirer; d'ailleurs celle-ci peut être rentable sous conditions (remembrement, polyculture associée ou, au contraire, non labour, améliorations foncières [comme la réalisation d'accès ou la restauration des faissas], absence de concurrence immobilière, mécanisation). Son principal avantage est de réclamer le plus de travail au moment où les autres productions agricoles sont en sommeil. Un autre avantage est la possibilité de certaines cultures sous les oliviers. Une culture en bio diminuerait les intrants et augmenterait d'autant les bénéfices...

- … Mais on oublie toujours

   * la châtaigneraie pour laquelle il n'existe pas de concurrence immobilière et qui pourrait

      être remembrée plus facilement ; une transformation sur place serait rentable (s'inspirer

      de l'exemple corse pour farine et bière ainsi que d'Isola pour la crème de marrons) ;

   * l'élevage (bovins, équins, ovins, caprins, porcins) facilité par l'existence de ressources

      fourragères (pacages + prés de fauche à restaurer + parcours sous chênaie pour porcs) ;

   * la sylviculture dont la commune et les propriétaires ne tirent pas tous les bénéfices

      qu'ils pourraient escompter ;

   * l'arboriculture fruitière (dont vigne à raisin de table, figuiers, abricotiers, kaki, coing,

      amande et autres fruits secs) et ses filières de transformation (déshydratation pour figues

      ou abricots, pâtes et, bien sûr, confitures, Lucéram ne manquant pas de confituriers);

   * la maraîchage pour lequel il existe un marché potentiel, notamment en bio, mais pas

      seulement, les grandes surfaces étant moins compétitives sur les produits frais ;

   * l'apiculture dont les produits, pour l'instant, ne connaissent pas la mévente et qui pourrait

      commercialiser par exemple des pains d'épices artisanaux et autres pâtisseries et

      confiseries.

- Et encore on ne s'est jamais préoccupé des débouchés possibles pour certaines fleurs, les plantes médicinales, la culture des champignons ou la distillation des huiles essentielles.

- Pour tous ces produits, il faudrait créer des labels ou utiliser ceux qui existent.

- La majeure partie de ces productions peut déboucher sur de la transformation artisanale (meunerie, confiserie, conserverie, charcuterie, déshydratation, distillerie) ou du tourisme pédagogique ou équestre.

- Pourquoi commencer par l'agriculture ?

   * parce qu'on ne peut pas commencer de tous les côtés à la fois  et qu'on débute une

      construction non par son toit mais par ses fondations :

   * parce que, sans agriculture, beaucoup d'artisanats seraient impossibles ;

   * parce que, sans agriculture, le tourisme que nous envisageons serait impossible ;

   * parce que, sans agriculture, la commune est appelée à brûler régulièrement et que, de

      plus, les agriculteurs entretiennent des points d'eau bien utiles en cas d'incendie;

   * parce qu'il y a urgence économique et environnementale;

   * l'agriculture sera donc bien le fondement d'une reprise économique.

- La reprise agricole devra s'accompagner d'un inventaire du patrimoine culturel, notamment celui qui est lié aux pratiques agricoles, mais aussi artisanales. Le tourisme léger, scolaire, familial, scientifique, permettrait de fixer quelque temps chez nous des consommateurs éventuels de produits locaux.

 

NOTE SUR L'APICULTURE

 

 Dernière trouvaille de nos techno-bureaucrates municipaux : il y aurait à Lucéram trop d'apiculteurs et pas assez de fleurs !

N'ayant pas eu le temps de compter toutes les fleurs, je me contenterai donc, en l'absence de chiffrage plus précis, de quelques remarques de bon sens.

1) Certains apiculteurs installés à Luceram n'y laissent pas leurs ruches en permanence, mais pratiquent la transhumance (le plus souvent sur les lavandes de Valensole) => la production n'est donc pas liée uniquement à la flore locale.

2) Seule une petite partie du terroir abrite des ruches => même si les abeilles peuvent voler sur plusieurs kilomètres, elles butinent de préférence le plus près possible de leur ruche. Notre zone montagneuse est un peu délaissée alors qu'elle pourrait permettre une transhumance intracommunautaire (vers Peira Cava par exemple).

3) Les abeilles fabriquent leur miel non seulement à partir du nectar des fleurs, mais aussi à base de miellat produit par les pucerons sur certains arbres (chênes, tilleuls, conifères). Les miels de sapin ont, dans d'autres régions, une réputation certaine. Même réflexion que ci-dessus concernant Peira Cava.

4) Une reprise de l'arboriculture fruitière fournirait aux abeilles, en abondance, nectar et pollen dès le début du printemps, voire dès la fin de l'hiver pour les amandiers. De plus, les arboriculteurs sont demandeurs de ruches et les accueillent volontiers dans leurs vergers.

5) Une restauration de la châtaigneraie permettrait de produire beaucoup plus de miel de châtaignier qu'aujourd'hui (une partie de ce miel provient du nectar des fleurs, l'autre partie, du miellat, en proportion variable selon les années). Mes amis et moi avons pu vérifier l'existence d'une demande pour ce type de miel.

6) Une reprise de l'élevage des ovins et des caprins sur parcours (pastura) avantagerait les lamiacées (ex-labiées) mellifères dont le thym, le romarin et surtout la lavande dont la proportion dans le miel est un gage de qualité.

7) Les plantations forestières d'espèces mellifères (robinier, tilleul) apporteraient une ressource supplémentaire.

8) Une reprise des cultures fourragères (sainfoin ou luzerne) augmenterait de façon très importante la valeur mellifère de nos campagnes. Dans certaines régions, le miel de sainfoin a une réputation méritée.

 

C'est pour quoi j'affirme que mon programme doit être considéré comme un tout : la suppression d'un seul point mettrait en danger la cohérence de l'ensemble. Au contraire, tous ces mini-projets (peu coûteux) se renforcent mutuellement : c'est ce qu'on appelle la synergie.

31 janvier 2019

Jacobinisme_e_lei_montanha

31 octobre 2017

Lei_montanha_compendi

8 janvier 2019

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Budget

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Gilets_jaunes

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2 octobre 2017

Commune_verte

22 février 2014

Article 125 du Code Rural

22 février 2014

Article 113 Code Rural

22 février 2014

LE PPR DE LUCERAM

22 février 2014

Article Chasseur Français

22 février 2014

Projet de loi territoriale

22 février 2014

Fichiers supérieurs à 1 Mo

Le blog n'acceptant pas de fichier d'un poids supérieur à 1 Mégaoctet, je peux, sur demande, vous faire parvenir des documents sur le PPR, les feux de forêts, les risques naturels, etc. Me contacter. B.F.

22 février 2014

PRECISIEUS SUS LO DIALEITE EMPLEGAT

Totplen de texts se pôlon liéger en la lenga.

Cen que ven de ieu es escrich en lo parlar de Luceram;

cen que ven de BASTIR! es, en general, escrich en lengadocian.

 

8 avril 2014

Regraciaments

12 avril 2014

FERMETURE D'UNE CLASSE

24 avril 2014

Regraciaments

24 avril 2014

Escola

1 mai 2014

MAISON DE RETRAITE : QUE FAUT-IL EN PENSER?

29 juin 2014

Le probleme de l'eau

29 juin 2014

Urbanisme

11 novembre 2014

Le SCOT et Luceram

11 novembre 2014

SCOT et agriculture

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