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VIVRE ET TRAVAILLER À LUCÉRAM- VIURE E TRABALHAR A LUCERAM

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VIVRE ET TRAVAILLER À LUCÉRAM- VIURE E TRABALHAR A LUCERAM
  • Liste Vivre et Travailler à Lucéram- Peïra Cava- Viure e Trabalhar a Luceram- Peira Cava (ViTAL) ~~~Pays des Paillons (Alpes-Maritimes)- País dai Palhons (Alps Maritimes)~~~Municipales 23 et 30 mars 2014 avec Bernard Fruchier~~~
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16 février 2014

"ETRANGERS" ET CONSTRUCTIONS- "ESTRANGIERS" E BASTISONS

ETRANGERS ET CONSTRUCTIONS

           

            On m'accuse à tort d'être opposé à l'installation d'étrangers au village ainsi qu'à toute nouvelle construction. Je ne devrais pas avoir à me défendre d'un bruit diffamatoire que font courir ceux qui y ont intérêt, mais je préfère que tout soit clair.

1) Les étrangers

Si nous étudions (comme j'ai sans doute été le seul pour l'instant à pouvoir le faire) les documents les plus anciens (donc en latin, dans un premier temps, puis en italien) concernant Lucéram, nous constatons que les familles des XII° et XIII° siècle ont presque toutes disparu pour être remplacées par de nouveaux arrivants, en provenance soit des villages voisins, soit de beaucoup plus loin. C'est un phénomène normal. Il est vrai que ce mouvement s'accélère, aggravé par l'exode rural (voulu par le pouvoir, comme je l'ai déjà dit) qui a vidé nos campagnes ; toutefois ce qui fait problème ce n'est pas leur nombre mais leur intégration. Sur ce point, cf. mon texte sur le lien social. Il se trouve que je suis le seul à leur proposer une participation à la culture locale : il ne sert à rien de critiquer l' « étranger » si nous ne sommes pas nous-mêmes conscients de ce qu'est la « lucéramitude » et si nous sommes incapables de proposer un socle commun susceptible de définir notre identité.

Cette intégration est facilitée s'ils habitent dans le village, mais reste plus malaisée s'ils s'enferment (ou si ON les enferme) dans un lotissement excentré ou dans un habitat pavillonnaire à l'abri derrière un grillage renforcé d'un brise vue (très prisé à l'heure actuelle où le mot d'ordre est : chacun chez soi, devenant vite : chacun pour soi). Il n'est pourtant pas impossible (heureusement) de faire participer les habitants des écarts à la vie du village (notamment au sein d'associations culturelles), mais il est vrai que l'absence de travail sur place handicape fortement l'établissement de liens plus étroits entre les habitants.

Mes propositions visent au contraire à favoriser l'intégration des étrangers en leur fournissant des informations (historiques, géographiques, linguistiques) sur le village où ils ont choisi de vivre ainsi qu'en cherchant à développer l'emploi. La composition de ma liste en est d'ailleurs la preuve.

2) Les constructions

Je m'appuie sur quelques constatations essentielles :

a) D'une part, la disparition des terres agricoles est un phénomène dramatique dont tout le monde risque de souffrir à brève échéance.

b) La crise, en s'aggravant, incite des chômeurs, chassés des villes, à pratiquer un retour à la terre (volontaire ou contraint) ou, du moins, à la ruralité, comme nous pouvons aisément le constater dans les pays du Sud de l'Europe. N'oublions pas que notre département est une région d'accueil pour les agriculteurs : ce « retour à la terre » nous concernera donc dans peu de temps.

c) La mode de l'habitat pavillonnaire nous est étrangère : les américains ont pu le faire car les terres ne leur ont pas coûté très cher (puisque volées aux indiens) ; d'ailleurs leurs agriculteurs ont laissé se dégrader le potentiel agricole de leurs champs pour lesquels ils n'avaient pas le même attachement que nos paysans (cf. le Middle West). De plus, la concurrence entre foncier immobilier et foncier agricole entraîne un certain nombre de graves conséquences :

- elle empêche le remembrement agricole, ce qui fait dire à certains que l'agriculture n'a plus aucune chance chez nous ;

- elle entraîne une hausse spéculative du prix des terrains, même de ceux qui ne sont pas constructibles dans l'immédiat et certains clients naïfs se font ESCROQUER sous la promesse que leur terrain DEVIENDRA constructible à brève échéance ; on ne saurait trop conseiller à ces acheteurs éventuels de demander au préalable un certificat d'urbanisme et de consulter les cartes affichées à la mairie ainsi que le(s) PPR (ainsi que de ne pas trop compter sur leur élection au conseil municipal pour rendre leur parcelle constructible);

- en faisant monter les prix, elle engage toute la population car elle provoque la hausse de la valeur locative qui joue sur les taxes foncière et d'habitation, au risque de voir les moins aisés (souvent des anciens à petite pension) ne plus pouvoir payer leurs taxes et se retrouver en maison de retraite après avoir vendu leurs biens ; il ne faut pas oublier le cas de l'île de Ré où des agriculteurs retraités se sont vus soumis à l'ISF car la valeur spéculative de leurs terres (la main invisible du marché à laquelle ose se référer le service fiscal d'un état de droit!) avait augmenté dans des proportions monstrueuses ; le jour (sans doute pas très éloigné) où le gouvernement décidera la révision (ils disent : « mise à plat » !) de l'assiette de ces taxes, tout le monde souffrira ;

- ces constructions dans les écarts, si elles sont trop nombreuses, finissent par revenir plus cher en voirie que ce qu'elles rapportent en impôts nouveaux : tentons seulement d'imaginer ce que coûterait un élargissement des routes du Mount et du Mortisson et l'augmentation de la dette et des impôts que cela entraînerait;

- si demain les habitants de ces écarts exigent l'eau et l'assainissement, c'est toute la communauté qui devra mettre la main à la poche (puisqu'il faudra s'en remettre au privé) et, une fois de plus, les moins aisés paieront pour les plus avantagés (en résumé : les + pauvres pour les + riches, ou les moins pauvres, tout étant relatif !)... à moins que la charge ne pèse uniquement sur ceux qui l'auraient demandé;

- tous les terrains réellement inconstructibles (pour des raisons géographiques) autour de ces habitations seront à l'abandon et entretiendront des incendies de plus en plus graves et fréquents ;

- enfin, toute action de chasse étant prohibée dans un rayon de 150 m autour d'une habitation (soit une superficie de 7 hectares !), les « nuisibles » (en priorité les sangliers, mais aussi les cervidés) vont pulluler et causer des accidents.

d) Que faire pour loger cet afflux de nouvelle population ?

- La première solution consiste en une réhabilitation d'urgence de tous les bâtiments à l'abandon dans le village (appartenant à des particuliers ou à la commune qui devrait donner l'exemple); si l'on ajoute à cela les appartements à vendre qui n'ont pas trouvé preneur à cause d'un prix excessif (30% trop cher selon un agent immobilier local), il y a là de quoi loger des dizaines de familles !

Rappelons à ce propos que les particuliers peuvent bénéficier d'aides substantielles de l'ANAH pour la restauration de l'ancien contre un engagement à louer à un tarif moins élevé.

- La seconde solution serait de restaurer tous les bâtiments ruraux, dont certains sont en ruine mais dont la situation et l'ancienneté témoignent en faveur de la qualité de leur emplacement.

- La troisième solution est tout à fait possible elle aussi (parfois en liaison avec la précédente) : construire des bâtiments d'exploitation et d'habitation pour des agriculteurs dans le cadre d'un remembrement. A l'heure actuelle, l'obligation de débroussailler (voulue par les assurances) concerne un rayon de 50 mètres autour de la maison, ce qui correspond à 7500 m2, mais on parle de la faire passer à 100 m, donc à 3 hectares ! Ne vaut-il pas mieux, dans ce cas, débroussailler chez soi plutôt que chez le voisin ? D'autant plus que, si ce dernier est un mauvais coucheur, la commune devra faire exécuter les travaux à VOS frais ! Certes, le remembrement n'est pas une opération de tout repos, mais quelle perspective de procès (au moins verbaux) quand on décidera de faire appliquer les textes sur le débroussaillement (le prochain incendie en sera l'occasion)! Ce remembrement peut être d'ailleurs progressif et se faire par petits achats successifs visant à homogénéiser les limites des propriétés, sans même faire intervenir la SAFER (ce qui est pourtant plus pratique et économique).

- Enfin, il ne faut pas éliminer toute possibilité de constructions nouvelles sous la forme de hameaux (comme la Plana) à condition de trouver un site non agricole, bien exposé (économies d'énergie), à sous-sol solide, facilement viabilisable et doté de ressources en eau.

- Je me permets toutefois de signaler que la dernière solution est celle qui aura le moins de chances de donner du travail aux entreprises locales.

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16 février 2014

LES LEÇONS DES INTEMPÉRIES DANS LES VALLÉES DU PAILLON ET AU-DELÀ- LAI LEIÇONS DEI TEMPÈRIS DINS LAI VALAIAS DE PALHON E ENDELAI

LES LEÇONS DES INTEMPÉRIES DANS LES VALLÉES DU PAILLON ET AU-DELÀ

 

Article 1 : il n'y aura pas plus de leçons des intempéries actuelles que de celles des années passées.

Article 2 : Cette absence de leçons de l'histoire est la conséquence de plusieurs facteurs.

- Notre époque, vouée au jeunisme, croit avoir tout inventé et refuse d'étudier les événements passés, surtout pour en tirer des leçons .

- Au niveau régional et départemental, les politiciens locaux font confiance à des ingénieurs aussi ignorants que prétentieux et venus d'ailleurs qui ne se doutent même pas qu'il y a eu avant eux des ingénieurs piémontais, puis français, qui ont endigué nos fleuves et récupéré des terrains pour l'agriculture vivrière. Ils ignorent de même tout de l'urbanisme niçard d'avant 1860 et le « Consiglio d'Ornato » n'a aucun sens pour eux. Ils ne veulent rien savoir non plus des documents de nos divers fonds d'archives qui listent les catastrophes naturelles, cherchent à analyser leurs causes et proposent des remèdes.

- Une population nouvelle, attirée en Provence par le seul soleil, a exigé d'être logée selon un modèle pavillonnaire étranger à nos traditions et dévoreur d'espace, contribuant ainsi à la fois au bétonnage et à la déprise agricole.

- La politique hégémonique de Nice, qui aboutira à la métropole, vise uniquement des intérêts capitalistes financiers et non le bien-être des populations. Son besoin de « lebensraum » (= espace vital) la pousse à persuader les communes du Moyen-Pays de leur « fonction d'accueil » autrement dit d'accepter de devenir le grand dortoir de Nice. Ce faisant, elle fait monter le prix des terrains, empêchant toute reprise agricole et forestière, ce qui aboutit à un mitage environnemental entraînant des inconvénients de plus en plus nombreux :

* les vallées des Paillons abritent une population qui se rend à son travail éloigné par une pénétrante construite dans le lit du Paillon et qui doit, par prudence, être fermée à la moindre crue, d'où bouchons, retards et perte économique ;

* le manque d'entretien des campagnes a entraîné de grands incendies qui, à leur tour, ont diminué de façon importante les capacités de rétention en eau de nos sols (déjà mises à mal par le bétonnage) ; donc, réchauffement aidant, les crues devraient devenir plus fréquentes ;

* ces incendies sont appelés à se développer car leur première cause est la déprise agricole ; or notre relief accidenté ne permet pas de développer partout l'habitat pavillonnaire (avec piscine!) dont rêvent nos contemporains, sur un modèle anglo-saxon. Lorsque tous les terrains économiquement, techniquement et légalement (= autorisés par les PPR et le PLU) constructibles  auront été bâtis, ils se trouveront entourés de « gerp » morcelé, impossible à cultiver (ainsi qu'à débroussailler car la loi sur le débroussaillement n'est qu'une vaste fumisterie inapplicable dans les conditions locales) et voué aux incendies à répétition (j'en profite pour rappeler 1- qu'en cas d'incendie, il faut mobiliser au minimum un camion pompe par villa, 2- que le mot villa signifie ferme en latin : l'actuel glissement de sens n'est pas innocent!);

* les communes du cours inférieur et moyen du Paillon ont compris la nécessité du débroussaillage des « isclas », mais, au niveau du cours supérieur, le problème est plus complexe à résoudre (l'étroitesse du lit exigeant un débroussaillage manuel) et la fragilité de nos roches marneuses risque d'entraîner d'importants glissements de terrain formant embâcle ; en cas d'inondation, les habitants se retourneront contre les politiques (dont ils ont pourtant sollicité avec insistance l'octroi d'un permis de construire).

Ainsi, lutter contre l'hégémonie de la métropole ce n'est pas seulement défendre nos intérêts locaux, c'est aussi penser à protéger les niçois habitant dans des quartiers inondables (les résidents de Cimiez ne connaissent pas cette menace).

Article 3 : les solutions ne peuvent être que progressives :

- créer plus d'emplois dans les vallées de façon à diminuer les flux de circulation ; favoriser les transports en commun ; créer un organisme qui aide les travailleurs à échanger leurs emplois (plus facile quand ils travaillent dans des administrations);

- encourager la reprise agricole et forestière et, en même temps, décourager l'habitat pavillonnaire tout en incitant ceux qui ont déjà une « villa » à agrandir leur terrain ;

- demander dans chaque commune la réalisation des différents PPR .

 

Je n'ai parlé ici que du Paillon, mais le Var et ses affluents posent le même type de problème, aggravé par la construction des routes en fond de vallée, ce qui a été permis par l'invention de la dynamite. Auparavant, les routes reliaient entre eux des villages construits sur les hauteurs et les nouvelles voies de communication ont hâté l'abandon de ces villages.

Il faut savoir aussi que l'état français lui-même est incapable de se conformer à ses propres règles d'urbanisme (cf. le CADAM) et que tout ce qui est construit dans le lit majeur du Var inférieur sera un jour détruit par une crue plus importante. D'un point de vue financier (car les souffrances des hommes importent peu à ce type de capitalisme) ces destructions seraient une bonne chose car les reconstructions augmenteront le PIB.

 

Le cas de Menton a été bien étudié depuis la catastrophe de 1952 et sa géologie est trop connue pour que le hasard puisse encore servir d'excuse (= idem Ròcabilhera).

 

Au-delà de notre département, les inondations meurtrières du Var (département où ne coule pas le fleuve du même nom!) montrent que nos anciens avaient de bonnes raisons de construire sur les hauteurs. Le midi ne peut plus accepter cet afflux de population nouvelle sans lui faire courir de gros risques. Seul l'habitat collinaire groupé peut protéger des inondations des torrents méditerranéens, comme (sauf exception rarissime) des glissements de terrains.

 

Le problème des inondations – comme celui des incendies – n'est pas seulement naturel, mais aussi et surtout politique. Les choix faits par les édiles sont porteurs de risques qu'il convient de prévenir d'une façon efficace et intelligente ; c'est pourquoi il importe que les PPR ne soient pas le résultat de la seule réflexion sur cartes et plans mais surtout d'un travail sur le terrain. Ce n'est pas gagné d'avance !

 

16 février 2014

RESPÔSTAS A-N-AQUELS QU'ASSEGÙRON QUE L'AGRICULTURA ES IMPOSSIBLA A LUCERAM

REPONSES A CEUX QUI AFFIRMENT QUE L'AGRICULTURE EST IMPOSSIBLE A LUCERAM

 

- C'est une prédiction auto-réalisatrice : plus on l'affirmera plus cela risquera d'être vrai. L'inverse est plus difficilement vérifiable. Car...

- ...ce défaitisme est un choix dicté par la paresse intellectuelle : nos anciens étaient bien plus volontaires et imaginatifs.

- Sans reprise agricole, la commune est condamnée à des incendies de plus en plus fréquents et importants et à une diminution de la valeur des patrimoines fonciers.

- Le premier PPR (on est en attente du PPRIF) rend déjà beaucoup de terrains inconstructibles : le remembrement, suivi d'une (re)mise en production agricole ou forestière, sera le seul moyen de leur redonner une certaine valeur.

- Dans l'état actuel de morcellement du foncier, il n'y a aucune chance de reprise, sinon dans des campagnes conservées non divisées comme Vilatala ou Camarga de Cathy ou encore le col de l'Orme ou le col des Portes. Mais un remembrement pourrait changer la donne.

- Il ne faut pas oublier que le Code Rural autorise le préfet à contraindre le propriétaire d'une campagne sous-exploitée à la louer ou la vendre à celui qui pourra la mettre en valeur. Si nous ne voulons pas que cela se réalise sous la pression et « à l'insu de notre plein gré », il serait plus que temps de réfléchir à la question et de prendre les devants.

- Autre problème juridique : les successions non effectuées dans un certain délai risquent de rejoindre les « biens sans maître » dont les communes peuvent se rendre propriétaires. Mon projet agricole ne vise donc pas à déposséder les propriétaires mais, au contraire, à conserver, voire à augmenter, la valeur de leur patrimoine.

- On raisonne toujours sur l'oléiculture uniquement pour critiquer les faibles revenus qu'on peut en tirer; d'ailleurs celle-ci peut être rentable sous conditions (remembrement, polyculture associée ou, au contraire, non labour, améliorations foncières [comme la réalisation d'accès ou la restauration des faissas], absence de concurrence immobilière, mécanisation). Son principal avantage est de réclamer le plus de travail au moment où les autres productions agricoles sont en sommeil. Un autre avantage est la possibilité de certaines cultures sous les oliviers. Une culture en bio diminuerait les intrants et augmenterait d'autant les bénéfices...

- … Mais on oublie toujours

   * la châtaigneraie pour laquelle il n'existe pas de concurrence immobilière et qui pourrait

      être remembrée plus facilement ; une transformation sur place serait rentable (s'inspirer

      de l'exemple corse pour farine et bière ainsi que d'Isola pour la crème de marrons) ;

   * l'élevage (bovins, équins, ovins, caprins, porcins) facilité par l'existence de ressources

      fourragères (pacages + prés de fauche à restaurer + parcours sous chênaie pour porcs) ;

   * la sylviculture dont la commune et les propriétaires ne tirent pas tous les bénéfices

      qu'ils pourraient escompter ;

   * l'arboriculture fruitière (dont vigne à raisin de table, figuiers, abricotiers, kaki, coing,

      amande et autres fruits secs) et ses filières de transformation (déshydratation pour figues

      ou abricots, pâtes et, bien sûr, confitures, Lucéram ne manquant pas de confituriers);

   * la maraîchage pour lequel il existe un marché potentiel, notamment en bio, mais pas

      seulement, les grandes surfaces étant moins compétitives sur les produits frais ;

   * l'apiculture dont les produits, pour l'instant, ne connaissent pas la mévente et qui pourrait

      commercialiser par exemple des pains d'épices artisanaux et autres pâtisseries et

      confiseries.

- Et encore on ne s'est jamais préoccupé des débouchés possibles pour certaines fleurs, les plantes médicinales, la culture des champignons ou la distillation des huiles essentielles.

- Pour tous ces produits, il faudrait créer des labels ou utiliser ceux qui existent.

- La majeure partie de ces productions peut déboucher sur de la transformation artisanale (meunerie, confiserie, conserverie, charcuterie, déshydratation, distillerie) ou du tourisme pédagogique ou équestre.

- Pourquoi commencer par l'agriculture ?

   * parce qu'on ne peut pas commencer de tous les côtés à la fois  et qu'on débute une

      construction non par son toit mais par ses fondations :

   * parce que, sans agriculture, beaucoup d'artisanats seraient impossibles ;

   * parce que, sans agriculture, le tourisme que nous envisageons serait impossible ;

   * parce que, sans agriculture, la commune est appelée à brûler régulièrement et que, de

      plus, les agriculteurs entretiennent des points d'eau bien utiles en cas d'incendie;

   * parce qu'il y a urgence économique et environnementale;

   * l'agriculture sera donc bien le fondement d'une reprise économique.

- La reprise agricole devra s'accompagner d'un inventaire du patrimoine culturel, notamment celui qui est lié aux pratiques agricoles, mais aussi artisanales. Le tourisme léger, scolaire, familial, scientifique, permettrait de fixer quelque temps chez nous des consommateurs éventuels de produits locaux.

 

NOTE SUR L'APICULTURE

 

 Dernière trouvaille de nos techno-bureaucrates municipaux : il y aurait à Lucéram trop d'apiculteurs et pas assez de fleurs !

N'ayant pas eu le temps de compter toutes les fleurs, je me contenterai donc, en l'absence de chiffrage plus précis, de quelques remarques de bon sens.

1) Certains apiculteurs installés à Luceram n'y laissent pas leurs ruches en permanence, mais pratiquent la transhumance (le plus souvent sur les lavandes de Valensole) => la production n'est donc pas liée uniquement à la flore locale.

2) Seule une petite partie du terroir abrite des ruches => même si les abeilles peuvent voler sur plusieurs kilomètres, elles butinent de préférence le plus près possible de leur ruche. Notre zone montagneuse est un peu délaissée alors qu'elle pourrait permettre une transhumance intracommunautaire (vers Peira Cava par exemple).

3) Les abeilles fabriquent leur miel non seulement à partir du nectar des fleurs, mais aussi à base de miellat produit par les pucerons sur certains arbres (chênes, tilleuls, conifères). Les miels de sapin ont, dans d'autres régions, une réputation certaine. Même réflexion que ci-dessus concernant Peira Cava.

4) Une reprise de l'arboriculture fruitière fournirait aux abeilles, en abondance, nectar et pollen dès le début du printemps, voire dès la fin de l'hiver pour les amandiers. De plus, les arboriculteurs sont demandeurs de ruches et les accueillent volontiers dans leurs vergers.

5) Une restauration de la châtaigneraie permettrait de produire beaucoup plus de miel de châtaignier qu'aujourd'hui (une partie de ce miel provient du nectar des fleurs, l'autre partie, du miellat, en proportion variable selon les années). Mes amis et moi avons pu vérifier l'existence d'une demande pour ce type de miel.

6) Une reprise de l'élevage des ovins et des caprins sur parcours (pastura) avantagerait les lamiacées (ex-labiées) mellifères dont le thym, le romarin et surtout la lavande dont la proportion dans le miel est un gage de qualité.

7) Les plantations forestières d'espèces mellifères (robinier, tilleul) apporteraient une ressource supplémentaire.

8) Une reprise des cultures fourragères (sainfoin ou luzerne) augmenterait de façon très importante la valeur mellifère de nos campagnes. Dans certaines régions, le miel de sainfoin a une réputation méritée.

 

C'est pour quoi j'affirme que mon programme doit être considéré comme un tout : la suppression d'un seul point mettrait en danger la cohérence de l'ensemble. Au contraire, tous ces mini-projets (peu coûteux) se renforcent mutuellement : c'est ce qu'on appelle la synergie.

16 février 2014

La commune, un lieu de décision

— Privilégier les producteurs locaux dans l'approvisionnement des cantines scolaires et allant jusqu'à signer des contrats et même jusqu'à aider à l'installation de producteurs

 

—Introduire dans les appels d'offres pour des marchés publics des critères qui prennent en compte les questions de durabilité, de consommation d'énergie, de sobriété en espace, de respect de l'identité locale ( matériaux pur la construction, imperméabilisation des sols, utilisation ou non de produits phytosanitaires, utilisation des ressources locales...)

 

— Aller vers une politique de réduction des déchets et du tri le plus efficace possible ( redevance incitative au poids de déchets non recyclés par exemple, campagne pour la préférence donnée à des produits durables...)

 

— Aider à l'innovation sociale par un soutien à l'Économie Sociale et Solidaire ( entreprise coopératives, associations, SCIC) et prise en compte de ce secteur dans les marchés publics que passe la collectivité.

 

— Election au suffrage universel des représentants dans les assemblées intercommunales.

16 février 2014

La comuna un luec de decision

 Cal privilegiar li productors locals dins l’avitalhament dei cantinas escolaras e anar fins a firmar de contractes e  ajuar l’installacieu de productors.

. Faire intrar per las cridas d’ofèrta  per de mercats publics de critèris  que pilhon en còmpte lai questieus de durabilitat, de consum d’energia, de sobrietat en espaci, de respiech de l’identitat locala (materials per la bastison, impermeabilizacieu dei sôls, utilizacieu ò pas dei produchs fitòsanitaris, utilizacieu dei ressorças localas …)          

. Anar vers una politica de reducieu de la rementa e ddestriàiaa la mai eficàcia que se pôsque. ( redevença  incitativa al pes de la rementa non reciclàia per exemple, campanha per la preferéncia donàia a de produchs durables …)

. Anar vers l’innovacieu sociala per un sosten  a l’economia sociala e solidària (entrepresas cooperativas, associacions, SCIC) e presa en còmpte d’aqueste sector en li mercats publics firmats per la collectivitat.

. Eleccieu al sufragi universal dei representants en las acampàias intercomunalas.

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16 février 2014

La commune, une image

—Donner une image positive de la ville ne signifie pas vendre une image à coup de slogans. Le respect de l'identité culturelle et linguistique est un élément qui doit entrer dans la communication de la ville et pas être camouflée.

 

Signalétique bilingue systématique, valorisante, pédagogique, suscitant la curiosité, l'intérêt pour une histoire, un présent et un avenir différent (aide aux manifestations accrue, communication aux habitants, communication touristique rénovée).

 

—Refus de payer à prix d'or des «  communicants » toujours extérieurs au prétexte qu'ils seraient plus prestigieux ( logos, graphisme, thématiques souvent uniformisants ).

 

—Faire preuve d'imagination dans la nomination des voies nouvelles.

 

Mise en valeur de la toponymie, de l'histoire.

 

—L'attractivité d'une ville, d'une commune est avant tout une question de qualité de vie et de services rendus à la population. L'attractivité est aussi une question de bien vivre. ——-—L'identité culturelle et l'originalité des activités en ce domaine y participe largement.

 

Pour cette raison nous disons que l'attractivité qui fait venir et s'installer des entreprises ne peut être une surenchère organisée entre les collectivités pour savoir qui donnera le plus d'argent à tel ou tel industriel pour venir s'installer.

 

Les arguments pour vanter un territoire sont ailleurs ( compétences sur place, qualité de vie, infrastructures modernes, innovation).

 

—Cet argumentaire vaut aussi pour l'attractivité touristique.

16 février 2014

La comuna : Un imatge

. Balhar un imatge positiu de la vila aquò vòl pas dire vendre un imatge a còp d’eslogans. Lo respèct de l’identitat culturala e linguistica es un element que deu dintrar dins la comunicacion de la vila e pas èsser esconduda.

. Senhaletica bilinga sistematica, valorizanta, pedagogica, agusant la curiositat, l’interés per una istòria, un present e un avenidor diferent (ajuda acrescuda a las manifestacions, comunicacion als estatjants, comunicacion toristica renovada).

. refús de pagar plan car de « comunicants » totjorn fòra país en tot pretèxtar que serían mai prestigioses (Logòs, grafisme, tematicas sovent uniformizants).

. Far pròva d’imaginacion dins la nominacion de las vias nòvas. Mesa en valor de la toponimia, de l’istòria.

. lo costat atrasènt d’una vila, d’una comuna es bèl primièr un afar de qualitat de vida e de servicis a la populacion. Es tanben un afar de ben viure.

. L’identitat culturala e l’originalitat de las activitats dins aqueste domèni participan largament d’aqueste costat atrasènt.

Per aquesta rason disèm que l’atrasènça que far venir e s’installar d’entrepresas pòt pas èsser de subre enquant organizat per las collectivitats per saber qual balharà mai de moneda a tal o tal industrial per que se venga installar.

. Los arguments per lausar un territòri son quicòm mai (competéncias sus plaça, qualitat de vida, infraestructuras modernas, innovacion).

. Aqueste argumentari val tot parièr perl’atrasènça toristica.  

16 février 2014

La comuna : un espaci

Dins l’encastre de l’intercomunalitat cal reglar las questions qu’aqueste urbanisme comercial qu’es degalhaire d’espaci, qu’es una aberracion arquitecturala e contrariàment a las aparéncias es pas creator d’emplègs. Fa pas que concentrar los airals de venda. S’estaloira sens crear mai de riquesas.

Es dins aqueste encastre que cal pensar a la reduccion maja de l’impermeabilizacion dels sòls. Devèm salvagardar una cinta verda e far s’installar d’agricultors per ajudar a la vesinança dels escambis de merças alimentàrias.

 

L’intermodalitat dels transpòrts es un element magèr.

Cal incitar lo monde a emplegar la bicicleta e a caminar.

Cal pensar los transpòrts interurbans d’un biais autre qu’estradièr (prioritat al tren e al bus, installacion de pargatges relais etc …). Aquò vòl dire que lo trabalh ligat als transpòrts deu èsser pensat d’un autre biais que quicòm de costós e prestigiós. La prioritat deu èsser balhada pels desplaçaments de cada jorn, de portada locala e regionala per çò qu’es financiat per la comuna o l’intercomunalitat.

16 février 2014

La commune, un espace

—Dans le cadre de l'intercommunalité il faut régler les questions de ceturbanisme commercial qui est destructeur d'espace, qui est une aberration architecturale et qui n'est pas créateur d'emplois contrairement aux apparences. Il ne fait que concentrer les zones de chalandise.Il s'étale mais ne créée pas plus de richesses.

C'est dans ce cadre qu'il faut penser a la réduction maximale de l'imperméabilisation des sols.

Nous devons préserver une ceinture verte et y installer des agriculteurs pour inciter à la proximité des échanges de denrées alimentaires.

 

L'intermodalité des transports est un élément majeur.

Incitation à l'utilisation du vélo et incitation à la marche.

 

Penser les transports interurbains autrement que par la route (priorité au train et au bus, installation de parking relais etc...). Cela signifie que le travail lié aux transports doit être pensé autrement que par le biais de projets coûteux et prestigieux. La priorité doit être donnée aux déplacements du quotidien, de portée locale et régionale pour ce qui est financé par la commune ou l'intercommunalité.

16 février 2014

BASTIR 2014 :CANDIDATURES OCCITANISTES DÉJÀ DANS 65 COMMUNES

BASTIR 2014 :CANDIDATURES OCCITANISTES DÉJÀ DANS 65 COMMUNES.

 

Une assemblée oc avec prés d'une centaine de participants ,une reunion très"pro" avec les interventions  de haute tenue de nombreux élus présents ,une logistique excellente. La journée de BASTIR 2014, a montré les progrès de l'occitanisme et la force de ce mouvement citoyen .

 

Dores et dejà ,la coordination a validé des candidatures dans 64 communes et 52 autres sont encore en négociation dans tout le pays, et surtout en Midi-Pyrénées et en Aquitaine .Il  y aura des candidats de BASTIR en position éligible dans plusieurs grandes villes ,notamment à Toulouse,Montauban , Agen , Carcassonne ,Pau et surement à Limoges,Aurillac,Nîmes .

 

La question de l'organisation post-municipales de BASTIR sera vitale pour la suite en l'occurrence  pour une présence occitaniste aux élections cantonales et aux régionales de 2015 .

COMUNICAT DE PREMSA / COMMUNIQUE DE PRESSE

 

BASTIR A INVESTI SES CANDIDATS

 

Le mouvement occitaniste Bastir ! s'est réuni samedi 1er février pour valider les 65 candidatures pour les  élections municipales de mars prochain. Une cinquantaine d'autres candidatures seront encore validées avant le dépôt des listes le 6 mars.

 

Des candidates et des candidats de Bastir ! seront notamment présents dans des villes comme Toulouse, Montauban, Auch, Pau, Nimes, Carcassonne, Limoges ou des villes plus modestes comme Gaillac, Colomiers, Castres, Pamiers et bien d'autres communes de taille diverse. Ils seront par ailleurs têtes de liste à Orange, Puybrun, Barsac, Saint-Martin-le-Redon ou l'Isle-Jourdain.

 

Les candidats de Bastir ! ont négocié leur présence dans des listes de couleurs politiques diverses, de l'arc démocratique et républicain.

 

Au sein de ces listes, ils porteront le projet de mise en place d'une politique publique en faveur de la langue occitane, mais aussi d'autres sujets comme l'urbanisme, les transports, le foncier, le développement économique...

Cette journée était un premier partage d'expérience entre des élus et des candidats sur ces sujets et préfigurent le futur réseau d'élu-e-s occitans que nous souhaitons construire. En attendant, Bastir ! appelle tous les candidats et les militants de la cause occitane à rejoindre et à faire rejoindre la dynamique Bastir ! pour peser ensemble sur les politiques municipales et intercommunales des années à venir.

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